Paris, par Silvain

 

Mon premier Marathon

par Silvain Ducros

 

 
Je suis parti de Saint Germain avec Anders qui s'est aligné sur le même temps que moi : 3h30. C'est toujours plus rassurant d'être avec un camarade qui a déjà l'expérience. Je suis quand même confiant, j'ai suivi le plan d'entrainement de Michel du début à la fin ! Plus de 600 km parcouru en 10 semaines !
 
Arrivée à Paris, courants d'air dans le métro et à l'extérieur, c'est sur il fait froid. Nous restons sous nos panchos jusqu'au départ, heureusement que la foule et l'animation sont là pour réchauffer l'atmosphère.
 
8h45, ca y est le départ est lancé, du moins pour l'élite. Il nous faut quelques instants pour nous mettre à marcher et nous rapprocher du départ qui est échelonné. Vers 8h50, nous partons, tant mieux nous allons avoir un peu plus chaud. Et effectivement, rapidement on prend notre allure et on se sent bien, beaucoup de spectateurs et de petits groupes.
 
 
 
Nous restons proches de notre meneur d'allure et nous voyons défiler les monuments de Paris. L'allure (5min/km) est agréable, les kilomètres défilent. Arrivés à Vincennes pour une longue boucle, nous sommes dans le rythme, ravitaillement et l'on continue. Enfin un peu de soleil c'est agréable.
 
Retour sur Paris ensuite, la foule est dense. Je sens une petite douleur type tendinite sur le genou droit, cela m'inquiète un peu, ce n'était pas prévu mais ça n'a pas l'air de s'aggraver et cela tiendra bien jusqu'à la fin.
 
Au bout d'1h45, le premier semi est passé. Les sensations sont bonnes, la mauvaise sensation au genou a diminué. Il m'arrive d'échanger quelques mots avec d'autres coureurs, il y a une bonne ambiance dans cette course.
 
J'ai perdu Anders de vue lors d'un ravitaillement. Je me dis que l'on se retrouvera sans doute plus tard.  Je me dis aussi qu'il ne reste plus qu'un semi, une distance que je connais, je peux visualiser des semis déjà fait et je décide d'accélérer légèrement. Nous arrivons sur les quais de seine, il y a du soleil et du monde, la tour Eiffel pointe le bout de son nez et après quelques tunnels, rapidement nous sommes au pied du Trocadéro. Je ne regarde plus mon chrono.
 
 
Un peu plus loin la borne des 30 km avec une foule énorme. Bientôt le mur ? Ca commence déjà à être dur pour certains, nombreux sont ceux qui marchent ou s'arrêtent carrément lors des ravitaillements.
 
Nous montons vers le bois de Boulogne. Je redoute un peu la fatigue mais pour l'instant ça va. J'ai utilisé quelques gels au cours de la course (3 au total) et je continue d'enchainer les kilomètres. Mieux encore, je me rends compte que je double pas mal de monde, c'est très bon pour le moral. J'accélère encore un peu, je suis proche de ma vitesse semi et je ne ressens pas de difficulté particulière. Les dernières bornes passent, nous nous rapprochons de l'arrivée. Je regarde mon chrono et c'est bon, je ferais moins que 3h30. 3h26. Pourquoi pas 3h25 ? Cela me motive encore plus. Je continue néanmoins de prendre des photos et quelques vidéos.
 
Nous nous rapprochons de l'arrivée et là j'y vais franchement. Les dernières centaines de mètres passent très vite et voilà je suis arrivé : 3h24:53.
 
Je prends quelques photos des autres arrivants. Nombreux sont ceux qui sont allés au bout d'eux même. Je me fais aussi prendre en photo.
 
J'attends un peu Anders. Je vois arriver Adrian un peu après moi. Anders n'est pas encore arrivé mais on me demande de m'éloigner de la zone d'arrivée, réception du maillot de finisher et de la médaille. Il faut se frayer un chemin pour sortir, problème d'organisation, les familles des coureurs empêchent les coureurs de partir...
 
Retour au RER, retour à la maison. Je ne sais même pas qui a gagné le Marathon. C'est quand même un drôle de sport !
 
Je suis content d'avoir été au bout et d'avoir atteint l'objectif que je m'étais fixé. Je pense que cela me met en confiance pour d'autres défis, d'autres marathons ou autres en ciblant de nouveaux objectifs.
 
Je me suis inscrit au club pour la première fois cette année parce que je voulais faire mon premier marathon dans un environnement qui me donnerait toutes les chances d'y arriver dans de bonnes conditions. Et ça a été le cas, grâce à Michel, à Miguel et à tous mes camarades d'entrainement, Sylvain, Marc-Olivier, Anders et aussi Sandrine et tous les autres.
 
Silvain
 
 

 

 
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