Le Chocotrail par Benoit

Le Choco Trail ou la course de la boue, par Benoît Rupprecht

Hardricourt, le 10 décembre 2017

 

Ce matin sur la ligne de départ du Chocotrail, il fait froid et il pleut. Il a d’ailleurs plu tout la nuit, le parcours s’annonce boueux et glissant. Je suis bien équipé contre le froid et la pluie mais je ne prends pas de ravitaillement, trois stations étant positionnées sur le parcours. Le speaker, bien connu des Foulées, annonce près de 1.000 participants sur le 24 km. J’aimerais finir dans les 10% pour marquer les 100 points du challenge.

Je me positionne sur la ligne de départ avec les coureurs de tête. J’ai en effet l’intention de partir rapidement pour éviter d’être pris dans la nasse des athlètes et m’épargner ainsi le risque d’une chute collective.

La course s’élance, quelques minutes après la pluie cesse. Les athlètes longent la Seine, plongent leurs pieds dans l’eau glacée des flaques et réalisent des figures acrobatiques pour ne pas se retrouver les quatre fers en l’air. Je perds quelques places au cours de la première montée qui amène
les athlètes sur le plateau. Les places perdues sont rapidement reprises sur les longues portions de plat. Je ne me pose pas de question, je mets la pression et méprise les flaques d’eau. Je dévale la descente qui amène vers la vallée de la Montcient mais soudain je dois faire demi-tour car les athlètes devant moi se sont trompés de chemin. Je perds moins d’une minute mais je gagne des places. J’arrive au ravitaillement d’Oinville-sur- Moncient où je m’alimente légèrement. Le rythme de la course reste élevé et les acrobaties continuent pour ne pas tomber dans le cours d’eau.
 
La deuxième montée arrive, je perds quelques places mais je me défends bien. Au sommet, je relance à nouveau très fort, reprend une à une les places perdues et en gagne certainement d’autres. La course dévale une portion goudronnée avant d’entamer la dernière montée qui débute par une pente très raide qui s’adoucit à l’entrée d’une forêt. Je ne perds aucune place dans cette montée où je suis accompagné par deux athlètes. Je suis bien concentré, constamment dans l’effort et la relance. Nous rattrapons quelques athlètes en perdition et commençons également à rattraper les
participants du 8 km.
 
Les 5 derniers kilomètres sont un long faux plat descendant ; je m’efforce d’accélérer malgré un terrain très glissant pour décrocher mes deux compagnons tout en slalomant entre les athlètes du 8 km. Le chemin est très glissant et je dois rester vigilant. A 500 mètres de l’arrivée, la course rejoint un chemin goudronné et je place une nouvelle accélération pour décrocher mon dernier compagnon.

Quelle surprise à l’arrivée ! Je termine trentième de la course en un peu plus d’1h58.
 
 
Foulée Royale - 9 Juin
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