Romain ayant abandonné le rôle de "calimero" des compétitions pour des exercices plus flamboyants de jeune premier conquérant (qui lui vont beaucoup mieux) je me permet de prendre la succession, j’espère temporaire , des lamentations et autre jérémiades.

 

Déjà je n’étais pas très chaud pour faire cette course réputée difficile, mais l’affluence pour marquer des points pour le club  sur cette épreuve étant pour le moins restreinte, je m’y suis collé pour aider Pascale et Madeleine, des podiums assurés. C’était encore un peu court et un appel au peuple décida Benoit et Paulette à nous épauler. En arrière pensée je me dis que je pourrais « peut être » grappiller quelques points au challenge des Yvelines sur mon concurrent direct qui avait engrangé à Velizy. Le scenario étant posé il y manque les quelques grains de sable qui font dérailler les belles représentations.

 

Pourtant après une sortie copieuse avec Michel genre trail et gadoue le samedi et une bonne séance de fractionné du mercredi j’aurais du être au  top, mais…Un vicieux vertige de « Ménière » jeudi matin dérangea considérablement mon ensemble » gastro- intestinal », me laissant nauséeux toute la fin de semaine et les jambes en coton qui vont avec. C’est donc avec l’enthousiasme d’un mouton qui voit approcher « l’Aïd », même si cela allait beaucoup mieux, que je rejoignais ce joli petit village assez méconnu. Première déception, damned! « l’adversaire «  est présent aussi! Echauffement avec Madeleine et Paulette, et je découvre la difficulté du circuit, c’est certain cela ne va pas le faire, j’ai les jambes pour un jogging pas pour une compète!

 

C’est parti, une petite boucle touristique dans le parc et le vieux village, avec déjà deux grimpettes puis l’attaque du premier grand tour, et là j’ai déjà lâché prise, même en descente j’ai du mal, donc un seul but terminer! Début de la côte de retour un petit « vomi », (vaut mieux qu’un grand rendu! Désolé pour les détails) m’oblige à marcher un peu, je reprends la moulinette en montée, une gentille bénévole à qui je confie que c’est dur d’être vieux et presque malade compatit à mon malheur. (C’est bon là je n’en fait pas trop ?) La tentation d’abandon est presque aussi forte que celle de Venise de certains Politiques, mais je m’accroche (comme eux) et le dernier tour est fait à la vitesse échauffement d’un jogger du dimanche, j’entre dans le parc pour  la petite boucle finale, j’aperçois Madeleine déjà arrivée qui m’encourage, la dernière côte  genre limace sous neuroleptique et l’arrivée avec une barrière bienvenue pour m’accrocher. Résultat le plus mauvais chrono, de loin, de ma courte carrière ! J’ai même cru un moment faire les 60’, raté !

 

Voila Romain si un jour tu veux revenir sur des rôles moins glorieux (que je ne te souhaite pas) cela va t’être difficile car là c’est presque la complète moins un ingrédient, l’abandon!