24/11/2024 - 20 Bornes d'Andrésy

Plus de 50 coureuses et coureurs s'étaient donné rendez-vous dimanche 24 Novembre pour les 20 bornes d'Andresy, sur 5 km, 10 km et semi-marathon.

Tous les groupes étaient représentés avec notamment de nombreux représentants du groupe loisirs. Sur 5km, on notera la très belle 6e place de Lilian T. (3e SEM),

Sur le 10 km, 10e place de Romain G. (5° SEM). Chez les femmes Nada Z. termine première féminine du club (122e scratch, 4e SEF).

Enfin sur le semi, nos représentants les plus rapide sont Olivier M. (116e, 7e M4M) et Delphine R. (198e, 5e M2F).

Félicitons les podiums catégorie de Mohamed T,  Isabelle L et Catherine S.

RESULTATS PHOTOS

 

 

 

Récit de Laurent Rhodes

C’est un moment vraiment sympathique

Belle ambiance, le site est joli, l’organisation est bonne.

Ensuite, pour la course, je retiens les deux montées de la côte de Verdun (toutes faites sans marcher !!!), et un sacré vent de face… mais je retiens surtout de belles sensations sur une distance que je n’avais pas courue depuis longtemps

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Récit d'Adèle Dupont

Ce dimanche 24 novembre, à 8h45 précisément, a démarré la course des 20 bornes d’Andrésy. C’est sous un ciel clément mais un vent déjà bien affirmé que je franchis la ligne de départ, pleine d’optimisme quant à la possibilité d’un record personnel, mais néanmoins anxieuse à l’idée du défi que j’entame. Je chasse rapidement toute pensée inquiétante et me laisse bercer par le concert rythmé et entraînant des semelles voisines qui foulent le bitume. Nous nous dirigeons vers les quais de Seine et je profite de la descente qui a tout de même le goût du « calme avant la tempête ». Justement, le vent souffle et ne coopère pas toujours ; il ne suffit que d’un virage pour qu’il passe d’allié à ennemi.

Les sept premiers kilomètres se déroulent sans encombre ni obstacle majeur. Prudente, je maintiens une allure confortable, pressentant la difficulté à venir. Cette dernière ne se fait pas longtemps attendre : entre le septième et huitième kilomètre se dresse, face à moi, hautaine et arrogante, la fameuse côte d’Andrésy. En m’y engageant, mes jambes, plus coutumières des voies horizontales que verticales, se fatiguent vite et me font regretter mon manque d’entraînement. Mes foulées s’amenuisent, mon souffle se raccourcit et… la douleur l’emporte ; je termine les derniers mètres en marchant. L’obstacle passé, je reprends ma respiration en même temps que mes esprits et me remobilise, non sans occulter une fâcheuse réalité : c’est cette même côte qu’il me faudra à nouveau gravir lors du second tour.

Rapidement, j’arrive à la moitié du parcours et les ennuis commencent : la fatigue me gagne peu à peu et prend sournoisement le contrôle : elle assourdit mes pensées encourageantes et a raison de ma motivation. Cette dernière s’envole d’ailleurs en même temps que mes espoirs de record personnel. Pourtant, une brève introspection me permet de dresser un bilan qui est moins désastreux qu’il y paraît : mon allure n’est pas celle escomptée certes, mais mes jambes fonctionnent et il me reste de l’énergie. Revigorée par ces constats, j’ignore les réflexions limitantes qui me traversent l’esprit, fixe mon attention sur la route plutôt que sur le cadran de ma montre et arrive, tant bien que mal, au dix-huitième kilomètre.

Les trois derniers kilomètres me semblent interminables. Véritable supplice de Tantale, la course à la ligne d’arrivée paraît une éternité alors que j’entame les derniers mètres de ce semi-marathon. Je devine l’arche d’arrivée, la cherche des yeux mais en vain, celle-ci préfère se faire discrète. Enfin, après un dernier tour de stade, je l’aperçois, soulagée, et termine le parcours sur un sprint qui aura raison de mes dernières ressources.

La course des 20 bornes d’Andrésy aura été pour moi une expérience aussi exigeante qu’enrichissante et que je ne manquerai pas de réitérer l’année prochaine avec, à la clé, je l’espère, un record personnel.