L'Ardéchois

Par Michel Picard
 
 
De retour du midi de la France mais sans beaucoup de soleil où le thermomètre n'a pas voulu dépasser les 20 degrés.
Bien reposé quand même après la course de l'ardéchois.

Parti avec l'intention de faire le 57 km, le départ nous met tout de suite dans le vif du sujet, 10km de côte non stop. Heureusement le relief devient par la suite plus plaisant et la beauté du paysage nous remplie de bonheur. Seul problème la jambe gauche n'arrive pas à se décontracter, douleur dans les ischios , un temps gris (10/12°) par moment qqs gouttes.

Succession de montées et descentes très techniques et nous arrivons au 1er ravito (22km). Je suis dans mon plan de marche mais soucieux sur la suite car maintenant c'est la jambe droite qui fatigue. Le parcours est joli, beau point de vue. Je décide de ralentir le rythme et de profiter de la course. L'ambiance est sympa, un petit groupe se forme et l'on discute...de course à pied. Bref le temps passe sans trop y penser et les douleurs comme par miracle sont parties. Je reprends le moral et au 29km, dans le début de la descente, le choix doit ce faire rapidement et opte pour le 57 .
 
Bien qu'ayant levé le pied je suis toujours dans le tempo du final en 7 H. Nous descendons pendant plus de 6km avec des partis très raides où je suis mal à l'aise, tape le pied à deux reprises dans les cailloux (bonjour l'état de mes pieds à l'arrivée!) traversons une rivière qui nous rafraîchis les pieds et nous voici avec une montée de dingue sur 5km qui se fini par une visite sur un piton rocheux où un château en ruine domine la vallée. Je me repose un peu et apprécie le paysage, nous sommes à plus de 1000m et le point de vue est à couper le souffle!
 
 
 
Ravito du 46 km mais la derniére montée de 20% laisse des traces. Un oeil sur le chrono, un peu de retard mais au diable la varice, nous sommes pas sur le bitume, le temps est quelque peu secondaire. La fatigue est bien présente maintenant dans les cuisses. Je repars , la descente est légal de la montée très raide nous évoluons de rochers en rochers à 5km/h et nous arrivons dans un petit village, l'on m'encourage par ma prénom et reconnais des athlètes de St Germain (merci pour la photo). De mémoire le village de Noziére signe les 50km. Encore 7km que je pensais en descente sur le tracé du parcours mais c'est plutôt une succession de faux plat et descente que je gère dans la douleur avec le groupe du 25km qui s'est reformé. On s'encourage pour ne pas marcher.

Le village de Desaigne se dessine en bas de la vallée, encore 2km de descente et je passe la ligne d'arrivée en 7h 24 content d'avoir fini cette superbe promenade, un peu difficile quand même, dois je le reconnaître.
 

 

 
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