LA TGV, par Silvain

 
Le Tour des Glaciers de la Vanoise, par Silvain Ducros
 
 
 
 
Ce weekend, j’étais avec deux amis à Pralognan pour le Trail « TGV », Tour des Glaciers de la Vanoise.
 
Dimanche 3 juillet, 4h00
73 km, 3800m D+, limité à 600 inscrits et un Parc National : La Vanoise
Départ de Pralognan à altitude 1400m mais 80% de la course se déroule au dessus de 2000 m d’altitude
 
Je me suis inscris au TGV en tout début d’année en planifiant ma saison. Marathon en Avril puis retour au trail avec montée en volume avec notamment la sortie club.
Malheureusement le marathon s’est finalement fait début mai et je me suis blessé fin mai : pas de sortie club.
 
Je suis donc arrivé avec peu d’entrainement Trail à Pralognan ce vendredi 1er juillet.
 
Nous avions choisi ce trail pour la beauté de ses paysages (il se prétend le plus beau trail de France) et notamment une photo qui nous avait marqué, le fameux lac des vaches :
 
Un lac que l’on traverse en passant sur des dalles de pierres pendant la course :
 
 
Vu le paysage annoncé et mon entrainement un peu léger, j’ai pris le pas de privilégier avant tout le plaisir de la découverte sur le chrono.
J’ai donc pris beaucoup de photos (une centaine) au cours de la course. Les images sont plus parlantes que les mots. En voici quelques unes
 
Dimanche 4h du matin, c’est le départ de Pralognan à la frontale.
 
 
On part directement pour 8km et 1100 m de D+ pour passer le col de la Vanoise . Montée assez raide au début dans la forêt qui s’adoucit ensuite
 
 
Arrivée finalement au fameux Lac des Vaches. De nuit ca ne ressemble pas à l’image plus haut. 
 
Il est un peu plus de 5h, l’ambiance est irréelle :
 
 
 
En raison de la fonte tardive beaucoup de dalles sont sous 10 cm d’eau. 
De toute façon on aura souvent les pieds mouillés dans cette course avec de nombreux passages de torrents
 
Poursuite ensuite dans la neige à 2400 m d’altitude jusqu’au col de la Vanoise :
 
 
 
 
Ravitaillement au refuge de la Vanoise puis c’est parti vers le refuge de l’Arpont sur un plateau en faux plat descendant. 
 
C’est très roulant dans un premier temps et à l’aube, le paysage reste magique :
 
 
 
Ensuite, à partir du km 11, les choses se compliquent. 
 
Ce trail est très beau mais très technique aussi :
 
Nombreux passages de névés, 
 
 
Pierriers de plusieurs centaines de mètres de large constitués d’énorme bloc :
 
 
On alterne ensuite chemins et passages dans la neige
 
 
On n’avance pas très vite sur ce type de terrain
 
 
Certains passages sont délicats, ils sont sécurisés par la présence de cordes et de gendarmes de montagne.
 
 
Après le refuge de l’Arpont, descente assez piégeuse, nombreux rochers humides qui ne manquent pas de m’occasionner une chute.
Je m’en sors avec une belle écorchure sur le bras mais rien de grave
 
C’est ensuite une longue montée de près de 500m de D+ 
 
 
 
 
Puis la brume se dégage progressivement laissant découvrir un paysage magnifique :
 
 
 
 
Après ma chute, plus de 5h de course et pas encore 30km de parcouru. Je commence à avoir un coup de moins bien.
 
Mes deux amis sont partis plus lentement que moi . Ils sont assez loin derrière.
 
Je décide donc de me raccrocher à un groupe de coureur avec qui j’avais entamé la discussion. Nous finirons la course ensemble.
 
Je m’accroche donc et je les suis sur un chemin en balcon qui ira ensuite en descendant pour aller vers le refuge de Plan Sec :
 
 
 
 
Nous contournons ensuite le lac d’Aussois pour aller vers le refuge d’Orgère
 
Descente d’abord vers le lac :
 
 
Puis de nouveau, une ascension d’environ 300 m de D+
 
 
et ensuite parcours sur un chemin plutôt roulant en balcon :
 
 
Après ce passage, longue descente en forêt (environ 400 m D-) , et arrivée au refuge. 
 
 
 
 
Dernière étape avant le gros morceau de la course : L’ascension du col de Chavière : 960 m de dénivelé. Nous allons monter à 2800 m d’altitude.
 
Forêt :
 
 
Herbes :
 
Pierres :
 
Puis Neige :
 
Le paysage est toujours aussi beau :
 
 
La dernière partie se fait dans la neige. Avec 60 km dans les jambes et 2800 m d’altitude, on a l’impression de grimper l’Everest. 
 
On avance lentement en posant nos pas dans les traces laissés par les précédents. Il vaut mieux éviter de glisser. 
 
 
Vers le sommet, une corde permet de sécuriser l’ascension :
 
 
Après le col, descente de 3km dans la neige vers le refuge de Péclet Poset. En ski, cela aurait été plus facile. 
Nombreuses chutes dans la neige. Même en juillet, elle reste froide.
 
 
Après le refuge, la descente se radoucit, c’est un chemin carrossable de 15km . C’est long mais facile et cela nous ramène à Pralognan
 
 
Arrivée :
 
 
Et avec mes deux compagnons de course :
 
 
Nous avons parcourus environ 40 km ensemble et finis la course malgré les coups de moins bien.
 
Par contre, malheureusement les deux amis qui sont venus avec moi à Pralognan ont été bloqués comme de nombreux coureurs par des barrières strictes. Ils n’iront pas au delà du refuge de l’Orgère.
 
Au final une très belle course. Je finis 349ème en plus de 15h de course . Mais le classement ou le temps n’était pas l’objectif premier. 
 
Je vous encourage à participer à cette course . Il existe également des formats plus courts. Une course de 14km et une course d’environ 30km qui est également magnifique.
N’hésitez pas à venir vers moi si vous souhaitez d’autres infos.
 
Silvain
 
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