Les Côtes vigneronnes ont la cote au conseil.

Par Claude Charpentier

 

Qu’est ce qui se passe au conseil des FSGL? Il semblerait qu’un pernicieux contournement de la loi Evin, le bien nommé, dont l’interdiction des buvettes sur les stades, soit en train  de se préciser. En effet pour la deuxième année consécutive la sortie club va avoir lieu sur un territoire Vigneron affirmé. Donc le Sancerre a ouvert des horizons, avec de nouveau, sans vergogne, une incitation organisée à faire la dégustation des produit vineux locaux.

Ah! La France ne changera donc jamais! Déjà des coups de canifs à cette loi ont été porté sous la pression des lobbies viticoles, assouplissant la publicité sur ces produit sous la fallacieuse raison que cela portait tort à la balance commerciale de notre beau pays. Les dits lobbies auraient  ils infiltré le conseil de notre club, un cheval de Troie à t-il été élu avec le rajeunissement des effectifs au dernier scrutin, ou un élément dormant en son sein, réactivé pour une action terroir terroriste.

Les années antérieures à ces deux exercices le comportement du conseil était pour le moins austère, même s’il n’était pas de bois, une sortie en Bretagne, depuis le lac de Guerledan est à sec, bizarre, un trail sur la trace des loups pas flou donc sans histoires, un autre semi urbain, on ne peut plus touristique, mais  « Angevin » quand même ; rien trop à dire c’était dans les clous, même si celui des forts de Besançon sentait fort le fromage. Sauf donc pour notre réputation sportive Yvelinoise qui est grande et sans taches (connues du moins).

 
Alors qui est à la base de cette dérive qui risque de ruiner des dizaines d’années de comportement ascétique et irréprochable, nonobstant  certaines mœurs des loisirs des temps passés, nos anciens (enfin ceux qui sont défunts, car cela conserve la Cap) doivent se retourner dans leurs « caveaux ».

A  ce rythme, les années suivantes vont se succéder, le vignoble de Reims, celui de Nantes et de Touraine (là on connaîtra le responsable) de Bordeaux et pourquoi pas d’Alsace pour concilier la vigne et le houblon (Jean Claude a de bonnes adresses). Les autres sont un peu loin, mais en 3 heures de TGV nous sommes en côtes du Rhône, de Provence ou les Corbières. Comme par hasard foisonnants tous de trails ou de courses glorifiant les liquides régionaux. C’est alléchant mais ne pas confondre Cap et oenotourisme

Que fait notre président qui jusqu’a présent  s’est tenu digne mais coi, malgré sa réputation festive, et quelques incartades mais toujours en dehors de sa fonction. Car regardons un peu la composition de ce bureau, qui sont les responsables : sorties, évènements et fêtes. Marie Laure, Muriel et Pascale! Je ne les vois pas en agents doubles de la corporation vigneronne ni ayant touché des prébendes des offices de tourisme, quoique… Mais leur addiction aux vapeurs alcooliques ne paraît pas évidente. Il y a bien quelques groupuscules internes spécialistes de débordements alcoolisés festifs (je ne donnerais pas les noms ils se reconnaîtront), y compris une branche houblonnière, mais qui n’ont que peu d’influence en haut lieu et il y a des bars partout. Donc si incitation il y a, cela vient de plus haut ou d’une dérive collective du conseil suite à des  pressions ou des arrosages  clandestins, initiées par ces lobbies pour déstabiliser le monde sportif et l’ouvrir à toutes les pubs mercantiles.

 

Déjà depuis l’année dernière il y a des signes inquiétants de dérive du club, nous avons lâché la fin du challenge des Yvelines pour courir dans des contrées aux terrains plus variées pour la collection de maillots » finisher », changement d’herbage réjouit les veaux, et cette année celui-ci n’est même plus au programme au profit de courses plus exotiques, à base de marathons dispendieux, de dénivelés montagneux plus difficile à s’y inscrire que de gagner au loto ou de grands espaces naturels boueux dits écologiques. Même nocturnes! Courir aux flambeaux à l’époque des leds,  c’est dire s’il y a un malaise. Le petit monde de la Cap Yvelinoise bruisse et s’interroge, d’ici que l’on nous sucre la subvention pour dérive des objectifs et revenus occultes! Il faut nous ressaisir, sinon qui nous rendra l’exaltation formidable de courir sur bitume toujours et encore les 10km d’Aubergenville, de Houilles, ou, puisqu’ils veulent des côtes celles de Triel, d’Ecquevilly ou de Chanteloup, certes moins enivrantes mais bien de chez nous.

Heureusement les symboles fondateurs n’ont pas encore été atteints tel le cross Toto, la Foulée Royale, même si notre Corrida a été victime collatérale de fâcheux évènements,  le Beaujolais bien cadré et la galette tant attendue de nos anciens. Aussi nous comptons sur vous ami(e)s, pour veiller à la rectitude (Non ce n’est pas un truc de Ségolène) de nos élus et être nombreux avec un seul slogan pour la probité de notre sport : Résiste!(merci France G.) Ce qui n’empêche pas de joyeusement trinquer (avec modération et le liquide de votre choix)) à notre santé et celle du club pour cette nouvelle année. Tchin! Tchin! Comme l’on dit chez l’autre fou.

 

 

 

 
Foulée Royale - 9 Juin
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