Quand les excuses rendent les choses si bonnes…

Par Jocelyne Planche

Quel voyage ! Seul bémol : Manque de musique au départ. Les black Eyed Peas – I gotta feeling - de Paris auraient encore fonctionné. Les vestiaires ? Bravo. Au départ, à l’arrivée, sans attendre, des énormes « lorries » camions avec tout en ordre, et des personnes avec que des sourires, entièrement disponible et dans une organisation parfaite. D’ailleurs on avait été bien briefés par un dépliant exhaustif, en partie écrit par Sanjay Sharma, cardiologue, mon « plan » qui a couché sur papier de précieux conseils, que je n’avais pour certains, jamais lus ailleurs. Par exemple, je n’avais jamais bien compris comment attacher ma puce sans l’enfiler dans mon lacet. Ici, on vous l’explique avec 3 photos ! TOUT est écrit dans un dépliant qu’on vous remet avant la course, avec toutes les règles et aussi démocratisation du savoir technique pour le tout un chacun. A reprendre et à adapter à d’autres courses je trouve.

Des bouteilles d’eau tous les miles, c’est généreux et agréable. Distribuées par quantité de petites mains charitables le long des rues, à équidistance et donc pas de stress, personne qui coupe, tout le monde il est gentil. Peut-être un effort à faire sur le plan de l’environnement, que de gâchis toutes ces bouteilles presque pleines… des douches super agréables, même la perspective d’une bière (gratuite) bien méritée en bout de course, un goodie bag au départ, un autre à l’arrivée… Du personnel de course partout, prévenant, attentionné, souriant.

Des enfants qui vous tendent la main pour la serrer, des petits garçons, des petites filles… des bonbons Haribo tendus généreusement, des quartiers d’oranges, des bananes, offerts donc par les supporters car la course ne fournit que de la flotte ( ?), et des gels.

Que de générosité et de charité sur ce parcours. C’est l’événement charitable le plus important dans le monde avec autour de 400 millions d’euros récoltés chaque année !!!

D’ailleurs est-ce mon départ sur piste bleue (the masses) dans mon sas de 3hres45 qui fait que personne ne m’ait bousculée, ou coupée, presque même effleurée ? ou le fait que les anglais sont plus courtois ou encore que les participants ne sont pas trop soucieux de leur chrono ? Quel bonheur que cette masse humaine, côté coureurs et supporters, souriante, respectueuse et drôle (records Guinness des meilleurs chrono du légume, de la bouteille de bière, ou de 45 personnes courants les mains lièes…).

Pas de souffrance pour moi donc. Que du bonheur. Peut-être quand même un peu trop de gens mais bon, on doit partager ce qu’on aime. Je n’ai pu respirer de ce point de vue que les derniers 15 kilomètres. Pas de repère kilométrique uniquement au kilomètre 30, et bizarrement les 600 derniers mètres, trois panneaux géants à 600, 400, 200 alors que tout le reste était indiqué en miles, comme quoi quand ça compte vraiment, même aux Anglais c’est le système métrique qui parle le plus fort !

Petit passage DANS la tente médicale alors que j’avais donné rdvs à ma belle-sœur devant la tente... Mon dos me faisait mal (j’ai quelque chose à travailler de ce point de vue) et après ils ne voulaient pas me laisser partir car mes mains et ma bouche sont devenus bleus. Pourquoi ? Impossible à dire, mais j’ai eu le temps de voir une banane ou autre chose jaune géante rentrer inconsciente, un attroupement médical s’est formé autour d’elle, j’espère qu’elle s’en est bien sortie.

Gaëlle Paratte ? Félicitations, ton temps impressionne. Tu te rapproches de Mireille, continue le bon travail, tu es maintenant sous les projecteurs !!!