Le marathon de Venise

Par Dominique Dujardin et François Mignon


 

Mon Marathon de Venise     Par Dominique Dujardin 

 
 
Ce dimanche 26 octobre devait-être le jour du marathon au regard des volontaires du FSGL qui se sont alignés sur la distance mythique soit à Toulouse, La Queue lez Yvelines ou encore Venise pour François MIGNON et moi-même.
 
Après un trajet quelque peu éprouvant (surtout pour François) par le Train de nuit, nous arrivâmes en famille à Santa Lucia par un beau soleil de printemps..............illico presto récupération des dossards et visite du marathon expo puis petite ballade dans Venise avant un bon repas et une bonne nuit.
 
Réveil aux aurores afin de prendre les bus nous emmenant au départ à Stra, petite bourgade bien connu pour sa villa Pisani qui fût le théâtre de la 1ère rencontre de Mussolini et d'Hitler avant la seconde guerre mondiale (un peu d'histoire).............côté météo un temps idéal qui s'annoncera chaud (25°) pour courir mais les hommes sont motivés, j'avais fait le déplacement avec un "lièvre" susceptible de m'aider à approcher les 3h30, en fait il s'agit d'un ami cycliste qui faisait là son second marathon !
 
Une lumière digne d'un tableau de Carpaccio inondait les canaux verdoyant de la rivière Brenta.............et il était écrit que François, buccolique à souhaits, allait profiter de ce décor sublime pour immortaliser le marathon des Doges. Au coup de pistolet, quelques 6500 athlètes filaient plein Est en direction de Venise sous de chaleureux applaudissements. Mon "lièvre" manquant de repère m'incita à mener le rythme en début de course mais loins des ballons de 3h30, j'accelera l'allure pour les rattraper...............48'52'' au 10ème puis 1h13'43'' au 15ème nous étions trop rapides et je laissais là avant le 20ème mon "lièvre" continuer seul sa chasse aux ballons. Notre reporter François suivait à quelques encablures avec toujours à l'idée de trouver le "spot" idéal.
 
Arrive le semi : 1h45' soit pile dans les temps mais les jambes n'encaissent pas ce départ rapide.............mon "lièvre" courre toujours devant...........François est 10mn derrière.
A partir du 30ème (2h35'), la chaleur et de fortes douleurs articulaires au genou m'indiquent que le chrono envisagé ne s'approchera pas aujourd'hui, le "lièvre" continue son allure 8mn devant moi et François commence à se sentir bien (2h47').
 
Les derniers kilomètres sont certainement les plus dures avec le passage du pont de la Liberté entre le 32ème et le 37ème kilomètres puis dans la foulée l'entrée sur la Sérénissisme et le franchissement de 14 ponts dans les 3 derniers kilomètres.....................mon rythme décroit au fil des kilomètres et la mort dans l'âme je vois les concurrents me doubler mais je profites néanmoins de ces beaux paysages. Je mettrai 1h20 pour faire les 12 derniers kilomètres avec toujours à l'idée de ne pas revivre ma blessure d'Amsterdam.
Je termine en 3h56'54'' loin de mes espérances mais fort d'une nouvelle expérience, mon "lièvre" a maintenu le cap et termine en 3h31'22'' et François sublimé par la magie Vénitienne termine en 3h59'17" tout proche de moi au pied de la place San Marco.
Quelques regrets sportifs mais toujours le bonheur d'avoir découvert une superbe ville avec une organisation au top et un public très présent, ma satisfaction d'avoir pu courir au départ avec un "lièvre" avant que notre "tortue" photographe vienne me rappeler la morale du marathonien : rien ne sert de courir, il faut partir à point............et prendre du plaisir !
 
Dire que les 3 jours suivants furent un autre Marathon, n'est pas un vain mot................Venezia se visite à pied pour le bonheur des coureurs.
Vivement le prochain !
 
 

Mon Marathon de Venise

     Par François Mignon

L’organisation est irréprochable avec un bus gratuit qui emmène depuis la gare vers l’expo le samedi puis le matin même de l’épreuve vers le départ. L’organisation fournit un sac vestiaire très pratique avec le N° de Dossard a coller dessus pour identification puisqu’il s’agit d’une « course en ligne », on ne revient pas à son point de départ.

Le départ de ce marathon de Venise est donné sur le continent à Stra, et chemine le long d'une rivière (la Brenta) dans la campagne, au bord de villas de luxe du XIX, jusqu'au semi puis malheureusement le long d'une zone industrielle (sur 5 Km). Une traversée de la ville de Mestre (avec un pont suspendu à haubans qui tremble au passage des coureurs !) puis le parc avec la vue sur la lagune et au loin, les coupoles et une ligne droite de 5 km sur le "pont de la liberté" qui est l'autoroute qui relie Venise au continent. La traversée de la ville de Venise elle même est trop courte mais magique ! Ils construisent un pont flottant sur le grand canal (qui est démonté juste après) avec une vue sublime sur la ville. Les « ponts de Venise » sont aussi une particularité puisqu’il en existe 14 sur les 3 dernières Km, qui franchissent les différents canaux, avec à chaque fois un petit effort supplémentaire. L'arrivée se fait un peu plus loin de la place St Marc (où les touristes et les pigeons sont chassés pour laisser place aux coureurs). La médaille à la forme d'une pirogue, non d'une chaloupe, non d'une barque...non d'une pipe ! Comment s'appelle un taxi là-bas...ah oui, d'une gondole !

Je recommande ce marathon à tous ceux qui veulent profiter d’un site unique pour allier tourisme et marathon.

 

 

 

 
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