Foin des marathons de Toulouse,Venise, des Yvelines, des Causses et autre trail des Templiers !
Tout cela ne vaut pas… un clair de lune à Maubeuge
 Par Christiane Girème

  


Préparation marathon de La Rochelle oblige, Jean-Pierre et moi devions courir un semi marathon « de réglage » ce week end. Entre St Christophe du Ligneron, Vendée, et Maubeuge, Nord, le choix fut cornélien... Au départ de ce semi, « plat », une grande côte ! Heureusement, nos plans de marche, allure marathon coûte que coûte, jusqu’au dernier mètre, sont raisonnables : 1 h 55 pour Jean-Pierre, 1 h 50 pour moi.

A 10 h 15, 400 coureurs s’élancent pour un gros 10 km (1 boucle) ou un semi (2 boucles).Après 2 premiers km un peu rapides selon mon très rigoureux plan, nous nous installons sagement dans notre rythme. Jean-Pierre fait le jeune homme et part devant. Une longueur sur la route, une longueur en bord de Sambre et nous abordons la 2ème grosse côte de ce semi marathon, « plat ». Vers le 7ème km, Jean-Pierre et moi inversons nos positions. Arrive un long passage boueux où je regrette bien l’absence de mes pointes de cross. Ouf, indemne, mais la relâche est interdite : il s’agit maintenant d’arriver à bout d’un passage de pavés : très gros, très arrondis, très disjoints. Et mouillés. Pas de faux pas, mais un faux-plat et c’est la traversée du zoo de Maubeuge. Dans l’emballement du gauche – droite – épingle à cheveu suivant l’entrée, Jean-Pierre aperçoit un énorme éléphant en plâtre, moi, aucun éléphant. Au tour suivant, je verrai l’énorme éléphant, bien vivant, certains signes ne trompent pas, Jean-Pierre restera sur son souvenir de grosse bête en plâtre… En quittant la girafe, descente vers les autruches, aussi grises que le ciel plombé, puis sortie du zoo. L’animation continue puisque nous croisons maintenant les semi-marathoniens de tête dans leur seconde boucle, chacun son plan de marche… Après la 3ème grosse côte du semi « plat », passage en grand confort au point de départ, pour la seconde boucle. Tous les coureurs du 10 km ont donc terminé et la physionomie de la course change (130 coureurs répartis sur 10,5 km, cela fait un coureur tous les 80m !). La rive boueuse du bord de Sambre, sous la pluie, un samedi de Toussaint, personne à l’horizon, personne derrière, cela vous épargne tout risque d’euphorie et permet de rester scrupuleusement dans le plan. Aux épreuves de la 1ère boucle, s’ajoute le doute sur la direction à prendre à chaque coin de rue. Nous arrivons tranquillement malgré tout – Jean-Pierre se plaint toutefois des 3 derniers km – en 1 h 48 et 1 h 51. Contrat rempli.

Après ce sympathique semi auquel nous souhaitons longue vie et toujours plus de participants, nous passons au projet suivant : bonne douche et plateau de fruits de mer – vin blanc, le menu auquel nous avions résisté la veille au soir.

Message pour les copines : j’arrête la course en solitaire.



 

 
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