Trail des Forts de Besançon

Par Silvain Ducros

 

 

 

Je n'étais pas préparé à un tel terrain !

Une nouveauté pour moi, une nouvelle gradation dans la difficulté !

C'est l'intérêt du trail, on découvre à chaque fois. Et on apprend aussi.

 

 

 

 

Au départ, on est enthousiaste et un peu inconscient de ce qui nous attend :

La météo semblait bonne, le départ et l'ascension des deux premiers forts avec le retour en ville entre les deux ne présentent pas de grandes difficultés, c'est plutôt roulant. Ca me convient bien. On est plusieurs coureurs des foulées à courir ensemble. C’est sympa.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais ensuite les difficultés arrivent rapidement, surtout à partir du 20ème kilomètre avec simultanément la dégradation de la météo.

Tout d'abord "Le Mur", une montée interminable à 60%, on ne semble pas en voir le bout. Il devait y avoir une main courante mais elle a été supprimée pour raisons de sécurité.

On s’accroche donc avec les mains à ce qu'on peut, on monte un pied après l'autre, c'est long...

 

Après cela, on peut penser que ca va être plus simple mais c'est le contraire, bienvenue en enfer ! 

Vont se succéder sur près de 20 km montées raides, glissantes et descentes techniques dans les pierres et la boue transformée en patinoire.

Note :  Les pierres de la région sont très glissantes (c'était une des infos à retenir de notre guide pendant la visite historique).

Un parcours usant, il m’a fallu environ 2 heures pour les 20 premiers kilomètres, plus de 3h pour les 20 suivants sans parler de la dernière montée dans la boue avant la citadelle, une patinoire dans la pente, aucune prise, on recule autant qu’on avance, 10 minutes pour faire 50m. 

Sur cette deuxième partie, après de nombreuses chutes, une main bien éraflée  en essayant de me rattraper sur une mauvaise chute, j’avance de plus en plus lentement. j’ai laissé partir Philippe Moinard puis Stéphane qui avance bien malgré ses crampes. Dans les 10 derniers kilomètres, je voulais juste finir qu'importe le chrono.

Au final, beaucoup plus de temps que je pensais prendre. Epuisement total à la fin.

J'ai pris quelques photos. Surtout au début car après les mains ont servies à autre chose.

 

 

Aujourd'hui, des courbatures dans les cuisses et une main douloureuse mais tout cela finira par passer.

Resteront les bons souvenirs : la satisfaction d’avoir été au bout, de magnifiques points de vue et paysages dans un décor inhabituel de fortifications, un soutien que j'ai rarement vu ailleurs de la part des spectateurs et une organisation impeccable, signaleurs, ravitaillements, balisage...

Finalement heureux d’avoir participé à cette course. 

Merci aux foulées et aux organisateurs de cette très belle sortie.

 
Foulée Royale - 9 Juin
Bannière
Bannière
Mécène - Art Dan
Bannière